Le principe d’égalité salariale est inscrit dans notre droit depuis près d’un demi-siècle, mais aujourd’hui encore, la rémunération des femmes demeure inférieure d’un quart à celle des hommes, malgré les différentes dispositions et sanctions prévues par la loi.
Dans la lignée de l’action d’Yvette Roudy, de Catherine Génisson et de ceux qui ont inscrit dans la loi des mesures favorisant l’égalité professionnelle, cet amendement vise à permettre aux comités d’entreprise de recourir à un expert afin d’analyser les informations, très riches, sur la situation comparée des femmes et des hommes, auxquelles ils ont désormais accès, puisque nous en avons adopté ce principe en première lecture.
Cela permettra d’expliquer les raisons pour lesquelles des inégalités et des écarts salariaux entre les femmes et les hommes peuvent encore exister dans une entreprise du XXIe siècle. Les acteurs de la négociation pourront ainsi élaborer des propositions pour parvenir à une égalité professionnelle parfaite, y compris en matière de rémunération.