Intervention de Michel Sapin

Séance en hémicycle du 8 juillet 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Situation de la grèce

Michel Sapin, ministre des finances et des comptes publics :

C’est le seul qui compte aujourd’hui. Quel pourrait être le procès de l’histoire au regard de l’attitude que, les uns et les autres, nous prenons aujourd’hui ?

Que veut la France ? Que la Grèce reste, non pas seulement dans l’Europe – elle en fait partie intégrante – mais dans l’euro, parce que c’est l’intérêt de la Grèce et, plus largement, celui de l’Europe, de la zone euro et de la France. Non pas tant que nous soyons aujourd’hui menacés par une crise économique ou financière, comme cela a pu être le cas il y a quelques années – la France est beaucoup plus forte, l’Europe s’est elle-même renforcée, et la crise frapperait d’abord, et frappe d’ailleurs déjà, la Grèce – mais parce que c’est le projet européen que nous défendons, que vous défendez, que nous sommes capables de défendre ensemble.

La France, elle, veut que la Grèce reste dans l’euro, mais pas à n’importe quelles conditions. Cela n’est possible que si le gouvernement grec fait des propositions : c’est ce qu’il est en train de faire, et nous allons pouvoir juger dans les minutes, les heures ou les jours qui viennent de leur qualité. C’est sur ces propositions que nous pourrons, les uns et les autres, prendre nos responsabilités devant l’histoire.

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