Il faut se donner les moyens d’y parvenir. Quels sont-ils ? C’est la position française qui rassemble les bons moyens pour permettre à la Grèce de rester durablement dans l’euro, sans aller de crise en crise, de situation difficile en situation difficile. Le plan doit être global pour être durable.
Un plan global doit traiter, à l’initiative du gouvernement grec, des réformes nécessaires, des réformes fiscales et budgétaires indispensables pour équilibrer le budget grec. Il doit traiter, à l’initiative de l’Europe, du soutien à l’investissement en Grèce pour que ce pays retrouve une capacité de développement économique sur tous les plans, y compris sur un aspect qui vous tient particulièrement à coeur, mesdames, messieurs les députés du groupe écologiste : le développement durable.
Un plan global doit aussi prévoir un financement, sur plusieurs mois ou peut-être plusieurs années, pour accompagner le redressement de la Grèce dans les années qui viennent, car s’il n’y a pas de solidarité en face de la responsabilité, il n’y aura pas de solution pour sortir la Grèce de la situation dans laquelle elle se trouve.