Monsieur le député, vous avez à plusieurs reprises, en effet, manifesté votre souci spécifique pour cette entreprise importante installé près de Givet.
Le groupe KME, ce sont 800 salariés en France et quatre sites industriels. Depuis 2013, les pouvoirs publics ainsi que les élus locaux, dont vous faites partie, se battent pour que cette entreprise redresse ses différents sites de production en France.
Le commissaire au redressement productif s’est particulièrement battu à vos côtés dans le territoire. Les salariés ont pris leurs responsabilités, je veux le rappeler ici, puisqu’en 2014 a été conclu un accord de compétitivité qui a montré leur volonté de tout faire pour que ce site productif puisse continuer à fonctionner.
Aujourd’hui, le groupe KME est touché par la baisse du marché immobilier et par la concurrence des produits composites, qui font particulièrement souffrir l’entreprise.
Face à cette situation, nous avons pris une mesure structurelle, à laquelle vous avez contribué, monsieur le député. Elle permettra de faciliter le financement sur stocks, comme le prévoit la loi pour la croissance et l’activité, ce qui apportera une réponse et donnera plus de flexibilité à l’entreprise.
En dépit de cela, le 23 juin dernier, celle-ci a annoncé un plan social. Le 3 juillet, les collaborateurs de François Rebsamen et les miens ont reçu une délégation de l’entreprise qui leur a présenté la problématique et à laquelle nous avons rappelé notre engagement.
Notre engagement est simple : c’est d’aller jusqu’au bout. La loi dite Florange, que votre assemblée a votée, contraint en effet l’entreprise, dans un tel contexte, à prendre toutes les dispositions pour céder le site. L’entreprise se heurte aujourd’hui à des difficultés conjoncturelles : nous l’aiderons à les affronter, en particulier avec les mesures que j’ai rappelées, et nous ferons tout pour que l’entreprise trouve un repreneur. Nous avons mobilisé pour cela tous les services de l’État, Business France, les services des ministères du travail et de l’économie. C’est à cela que nous allons travailler dans les prochaines semaines.