L’Europe a besoin de solidarité, mesdames et messieurs les députés, mais face aux défis colossaux de notre époque elle a aussi besoin d’unité et de stabilité.
Le maintien de la Grèce dans l’euro, et donc au coeur de l’Europe, dans l’Union européenne, c’est aussi, et vous le savez, un enjeu géostratégique et géopolitique de la plus haute importance.
Je pense, bien sûr, à nos relations avec la Turquie, aux Balkans toujours fragiles, aux tensions à la frontière est de l’Europe. La Grèce, en raison notamment de ses liens avec la Russie et le monde orthodoxe, est un acteur majeur du partenariat oriental.
Je pense, aussi, aux enjeux migratoires. La Grèce est aujourd’hui, avec l’Italie, l’un des pays les plus exposés aux arrivées massives de migrants. La Grèce, membre de l’Otan, c’est aussi l’avant-poste européen face à un Proche-Orient en plein embrasement.