Deuxième point de l’accord : des moyens pour financer la croissance en Grèce car, comme je l’ai rappelé, c’est d’abord cela qu’attendent les Grecs. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a proposé un paquet de trente-cinq milliards d’euros, qui doivent permettre d’apporter à l’économie grecque l’oxygène dont elle a besoin pour redémarrer.
Enfin, troisième point : une perspective claire sur le traitement de la dette. Il n’y a pas, il ne peut pas y avoir de sujet tabou. Il est essentiel d’établir une trajectoire soutenable de la dette grecque pour les prochaines années. C’est indispensable pour avancer vers une solution durable à la crise actuelle.
Il est urgent de conclure cet accord. Nous avons, nous le savons, peut de temps devant nous.
Ce matin, le gouvernement grec a soumis formellement sa demande d’un nouveau programme d’aide dans le cadre du Mécanisme européen de stabilité. Je tiens à dire ici que cette demande est équilibrée et positive. Elle témoigne d’une réelle volonté d’avancer et de réformer. Nous ne sommes d’ailleurs pas le seul gouvernement à le dire : d’autres se sont déjà exprimés en ce sens depuis ce matin.