Avec un triptyque constitué par la Banque centrale européenne, le Gouvernement de la zone euro et le Parlement de la zone euro, l’Union européenne aurait la perspective d’aller vers plus d’intégration, de démocratie et de coresponsabilité.
Telles sont les propositions que nous formulons. Parce que nous croyons que l’Europe est notre avenir et que rien ne serait pire que d’alimenter la dérive vers le repli national, nous vous appelons à vous hausser à la hauteur des enjeux, comme ont su le faire, avant nous, d’autres responsables politiques européens. Jacques Delors, François Mitterrand, Helmut Kohl ont su gérer la réunification allemande et ont fait faire à l’Europe ce saut fondamental qu’était la création de l’euro.
Je conclurai mon propos en reprenant les mots de notre collègue Daniel Cohn-Bendit, qui a longtemps été parlementaire européen et qui, par son parcours et son engagement incarne la construction européenne. Il déclarait, le jour de son départ du Parlement européen : « On peut être critique de l’Europe, mais si vous doutez de sa nécessité, vous avez perdu. »