Intervention de Roger-Gérard Schwartzenberg

Séance en hémicycle du 8 juillet 2015 à 15h00
Déclaration du gouvernement sur la situation de grèce et les enjeux européens

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger-Gérard Schwartzenberg :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, mes chers collègues, beaucoup nous indique que la Grèce n’est pas pour la France un pays comme un autre, un pays parmi d’autres, sans plus : la statue d’Athéna devant le Palais-Bourbon ou encore, dans cet hémicycle, la tapisserie inspirée de Raphaël qui évoque Platon et Aristote.

L’Europe doit beaucoup à la Grèce : une civilisation, une culture, l’apprentissage de la démocratie. Si l’Europe veut bien se rappeler qu’elle n’est pas seulement un marché commun ou une union monétaire, mais qu’elle est d’abord un système de valeurs, alors elle ne peut pas concevoir d’évincer la Grèce de la zone euro. L’Europe pourrait aussi se remémorer la Seconde guerre mondiale et le courage extrême de la résistance grecque face à l’offensive italienne puis nazie.

On dira que cela est bien loin du temps présent, ce qui est vrai, et de l’action d’Alexis Tsipras. Certes ! Sur l’actuel Premier ministre grec, l’on peut porter des appréciations diverses, les unes critiques, les autres positives.

Commençons par les critiques. Est-il normal de faire en campagne électorale des promesses très excessives pour accéder plus facilement au pouvoir ?

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