Intervention de Roger-Gérard Schwartzenberg

Séance en hémicycle du 8 juillet 2015 à 15h00
Déclaration du gouvernement sur la situation de grèce et les enjeux européens

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger-Gérard Schwartzenberg :

C’est une évidence !

… même le FMI a reconnu, dans une note du 2 juillet – qu’il a refusé de rendre publique à cette date – que ce pays a besoin d’un allégement de grande ampleur de sa dette. Que cela n’a-t-il été dit avant, puisque c’est un défaut de paiement de 1,5 milliard envers le FMI qui a bloqué le système. Il n’y aurait que des avantages à ce que le FMI agisse désormais avec davantage de lucidité et de rapidité.

Actuellement, parmi les principaux États de l’Eurogroupe, seules la France et l’Italie défendent activement une solution de conciliation, les autres États soutenant une ligne dure envers Athènes.

À travers les siècles, la plupart des peuples européens ont acquis une longue habitude des difficultés voire des malheurs collectifs. Mais l’histoire leur a aussi appris que l’espérance peut succéder à l’épreuve – pas toujours, pas souvent, mais parfois.

D’ici dimanche et le prochain sommet, il reste quatre jours. Pendant ces quatre jours, agissons pour que l’Europe et la Grèce continuent de bâtir ensemble un avenir commun, un avenir plus juste, plus humain, plus solidaire.

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