Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre de l’économie, monsieur le secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, mes chers collègues, à l’heure où se tient notre débat, la situation de la Grèce n’est pas résolue. Celle de l’Europe non plus. Les négociations se poursuivent, et le Premier ministre vient de nous rappeler que le dialogue continuait, qu’un nouveau rendez-vous au plus haut niveau était prévu dimanche, et qu’un accord pourrait être finalisé à cette occasion – nous l’espérons tous. En tout cas, je forme le voeu, au nom de mon groupe, que s’éloigne définitivement, dans les heures et les jours qui viennent, la perspective d’un « Grexit ». La place de la Grèce est en Europe, dans la zone euro, et nous entendons qu’elle puisse le rester. Aussi, nous nous félicitons de la décision que vous avez prise, monsieur le Premier ministre,