Dans les années quatre-vingt, nous avons accueilli des nations qui sortaient du joug de dictatures : nous l’avons fait avant tout pour des raisons politiques et pour soutenir ces jeunes démocraties. Dans les années quatre-vingt-dix, nous avons accueilli des nations qui sortaient de l’emprise soviétique : nous l’avons fait avant tout pour des raisons politiques et pour soutenir ces nouvelles démocraties. Ne l’oublions pas !
Nous ne pouvons pas non plus feindre de découvrir que la Grèce n’a pas et n’a jamais véritablement eu l’armature d’un État moderne et efficace tel que nous pouvons le connaître. La France, la Prusse et l’Angleterre s’en plaignaient déjà sous Napoléon III ! Il n’y a rien là de véritablement nouveau.
Depuis 2012, conformément à nos engagements de campagne, le Président de la République et les gouvernements de Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls oeuvrent pour une réorientation du cours économique de l’Union européenne, afin que celle-ci capte et favorise la croissance, l’investissement et l’emploi.