Intervention de Bruno Le Roux

Séance en hémicycle du 8 juillet 2015 à 15h00
Déclaration du gouvernement sur la situation de grèce et les enjeux européens

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Le Roux :

Il est une dernière leçon de la crise grecque que je voudrais évoquer rapidement : elle relève de la géographie, dont je parlais au début de mon propos. Élisabeth Guigou développera certainement cet aspect des choses dans son intervention.

Il suffit de regarder une carte et de penser au tumulte du monde, de rapporter la position géopolitique essentielle de la Grèce aux milliards d’euros qui manquent actuellement dans les caisses de ses banques et à son poids économique dans l’ensemble européen – deux petits pour cent – : ne pourrait-on pas étaler le règlement de sa dette, qui court jusqu’en 2057, sur quelques années supplémentaires ? Y a-t-il là un tabou, une ligne infranchissable, une raison suffisante pour mettre à mal l’idéal européen, pour faire reculer l’Europe qui, dans son histoire, a toujours agrégé, accueilli et assemblé ?

Mes chers collègues, gardons cette carte sous les yeux et essayons d’avoir ensemble, pour la France, pour la Grèce et pour l’Europe, le sens des priorités, celui des urgences, et peut-être aussi un peu le sens de l’histoire ! La place de la Grèce est en Europe, dans la zone euro et dans l’Union européenne.

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