Je me félicite de cette convergence, de cette volonté d’accompagner les initiatives du Président de la République et du Gouvernement pour que – oui, bien sûr – la Grèce reste dans la zone euro.
Dans ce débat, les uns et les autres ont pu s’exprimer. J’ai entendu des discours très européens, très engageants, au-delà de telle ou telle saillie du président Vigier. Mais je voudrais le plus rapidement possible, compte tenu de cette responsabilité que nous partageons et de notre volonté de voir la Grèce rester dans la zone euro, revenir sur trois points abordés par les uns et par les autres, en particulier par Pierre Lequiller. En remerciant pour leur soutien François de Rugy, Roger-Gérard Schwartzenberg, Bruno Le Roux et Philippe Cordery, mais aussi pour ses encouragements et son soutien le président Chassaigne, je voudrais traiter trois questions politiques.
Monsieur Lequiller, quand le président de votre formation politique explique, dans une interview au Monde, que la Grèce est sortie de fait de l’euro, c’est en contradiction totale avec ce que vous avez dit sur le volontarisme de la France.