Monsieur le rapporteur, permettez-moi de vous remercier pour votre excellent rapport, qui met le doigt sur les difficultés que rencontre le lycée pour préparer nos jeunes à la vie d'adulte. Il n'oublie pas non plus les faiblesses que connaît notre système d'enseignement supérieur pour accueillir et accompagner cette jeunesse. Sans faux-semblants, vous décrivez une situation créatrice d'« angoisses sociales », et apportez de riches et nombreuses suggestions pour les combattre.
Parmi ces suggestions, il y a celle consistant à mieux associer le monde professionnel et les régions afin de vérifier l'adéquation des offres de formation et des offres d'emploi sur le marché du travail. Ma question est simple : quelle sera la place des jeunes eux-mêmes dans cette association des principaux acteurs que vous appelez de vos voeux ? Comment sont-ils, comment seront-ils impliqués dans la démocratisation de l'enseignement supérieur ? La semaine dernière, le Comité interministériel de la jeunesse a présenté la synthèse de ses travaux – des travaux co-construits avec la jeunesse. Pensez-vous que cette méthode de travail puisse être adaptée aux suggestions de votre rapport ?
Enfin, vous avez clairement démontré que l'orientation était, pour certains, subie plutôt que choisie. Je souhaiterais savoir ce que vous proposez pour les impliquer davantage.