L'ONU, aux termes de sa résolution, ayant mandaté la MISCA – autrement dit les forces africaines –, le lancement d'une OMP pourrait être considéré par eux comme un geste de défiance. Notre diplomatie s'est donc employée à les convaincre qu'une OMP s'inscrirait seulement dans le prolongement de la MISCA, et que les forces qui la constituent y seraient d'ailleurs intégrées. L'OMP, en tout état de cause, a une portée plus large en termes d'effectifs, de financements et de champ d'action. Sitôt assurée la sécurisation des villes, l'action des troupes relève moins du militaire que de l'interposition et du maintien de l'ordre.