Intervention de François Loncle

Réunion du 4 juin 2014 à 10h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

Compte tenu de ce que Pierre Lellouche et moi-même avons pu observer lors de notre visite au Mali le mois dernier, nous ne pouvions que soutenir avec force votre appel au respect intégral des dispositions financières de la loi de programmation militaire.

L'accord de Ouagadougou, sans lequel l'élection présidentielle malienne n'aurait pu avoir lieu, a été transgressé deux fois. D'une part, la conférence de réconciliation s'engage à peine, et dans de grandes difficultés, alors qu'elle devait s'ouvrir soixante jours après cette élection. Vous avez mentionné le facteur de confusion que sont les initiatives concurrentes prises pour favoriser le dialogue ; comment organiser la médiation au mieux sans exclure aucune partie ? D'autre part, pourquoi les Nations Unies et Serval ont-ils accepté le maintien à Kidal de groupes rebelles, dont certains sont armés, ce qui a conduit aux événements que l'on sait et à des échecs majeurs pour l'armée et le pouvoir maliens il y a quinze jours ?

Quand aura lieu le déploiement, retardé par la situation à Kidal, de notre nouveau dispositif dans la bande sahélo-saharienne ?

Le principal coupable de l'assassinat des deux journalistes de RFI au Mali a été identifié, mais l'enquête est laborieuse : où en est-on ? Et que pouvez-vous nous dire du sort de M. Serge Lazarevic, dernier Français retenu en otage dans le monde ? Je félicite nos services de renseignement, qui sont pour beaucoup dans la libération de nos autres compatriotes.

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