Monsieur le Premier ministre, la situation agricole est très préoccupante. À l’heure où les éleveurs rentrent leurs fourrages, à l’heure où la moisson se fait, le moral des agriculteurs, ainsi que celui des éleveurs, est au plus bas et leurs sentiments varient entre résignation et colère. Le monde paysan est au bord de la rupture.
Que leur répondez-vous, si ce n’est que votre ministre de l’agriculture a présidé une table ronde pour définir un accord qui n’est pas toujours pas appliqué ?
Que faites-vous, qu’avez-vous à dire aux producteurs de lait qui ont vu baisser les prix de 13 % en un an ? Monsieur le Premier ministre, un litre de lait à la ferme vaut moins cher aujourd’hui qu’une seule cigarette !