Comme vous l’avez souligné, cela fait douze années de controverses et de discussions qui se sont conclues positivement par cet accord dit de Vienne ou du 14 juillet.
Pour ce qui concerne les détails techniques, je suis à la disposition des commissions de votre assemblée. Quant à votre question sur Daech, l’Iran chiite mène en effet une lutte contre Daech, qui se prétend sunnite. Mais qu’il y ait des accords assumés entre tous ceux qui veulent lutter contre Daech… Nous n’en sommes pas là.
Vous vous interrogez également sur la réaction des États de la région. S’agissant d’Israël, vous avez entendu la réaction du Premier ministre israélien, qui est celle qu’on attendait et dont il avait fait part avant même la conclusion de l’accord. En ce qui concerne les États voisins, non seulement la réaction est beaucoup plus nuancée, mais ils ont compris que si l’on veut éviter la prolifération nucléaire, c’est une position ferme – celle de la France tout au long de ces discussions – qui, seule, peut permettre d’obtenir les assurances dont nous avons besoin.
Enfin, quelles seront les conséquences en matière de politique internationale ? Je me garderai d’une conclusion définitive. Certains soutiennent qu’à partir de cette orientation, rien ne changera. D’autres soutiennent le contraire. Je me garderai de trancher.
Ce qui est certain, c’est que la France qui était garante de la robustesse de l’accord sera garante de la robustesse de son application.