Ces derniers jours, des hypothèses farfelues ont circulé : une double monnaie, une sortie temporaire, un soutien humanitaire ! Ces prises de position ont médusé les opinions publiques européennes. En France, en Grèce bien sûr, en Espagne, en Italie, en Allemagne – peut-être même en Finlande –, elles ont cru voir l’Union se transformer en une société de recouvrement de créances, ce genre de sociétés avides et agressives qui s’acharnent contre un ménage quand celui-ci a cédé à la facilité des crédits revolving !
Chers collègues, je l’ai dit la semaine dernière, je le redis aujourd’hui : on ne traite pas un peuple ainsi, on le respecte ! On retisse le fil de la confiance, on élabore une proposition, on rapproche les points de vue ! On trouve une solution qui respecte la règle, une solution, surtout, qui fasse primer le devoir de solidarité.