Intervention de Christian Jacob

Séance en hémicycle du 15 juillet 2015 à 15h00
Déclaration du gouvernement sur l'accord européen relatif à la grèce

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

La vérité, c’est que, si M. Tsipras s’était mis au travail dès son élection, s’il avait poursuivi les efforts de la Grèce, il se serait épargné l’humiliation qu’il vient de subir. Il a cru trouver une nouvelle légitimité avec un référendum. En réalité, il a contribué à affaiblir la souveraineté du peuple et du Parlement grec, qui doivent accepter un plan qui est le contraire de la position qu’ils ont exprimée par le passé, notamment le 5 juillet dernier.

Et c’est là, monsieur le Premier ministre, que nous divergeons. Dès lundi matin, vous avez salué le courage d’Alexis Tsipras, qui a présenté au Parlement des décisions difficiles. Nous, nous saluons le courage de tous les Parlements de pays qui, eux, ont fait des efforts durables et opiniâtres.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion