François Hollande s’est engagé à prendre cette initiative au nom de la France, hier. Mais ces déclarations d’intention ne sont pas nouvelles et elles demeurent floues, tant sur le contour que sur le calendrier. Nous attendons que cette vision, dont vous parliez tout à l’heure, monsieur le Premier ministre, se transforme en audace – cette audace qui était le maître mot du discours du 14 juillet.
Vous l’aurez compris, mes chers collègues, pour nous, la France doit porter une vraie voix pour dire au monde que l’Europe est forte et qu’elle veut que son histoire continue et qu’elle se confonde avec celle du progrès. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l’Union des démocrates et indépendants et sur quelques bancs du groupe radical, républicain, démocrate et progressiste.)