Il a choisi la voie étroite de la responsabilité pour son pays, dans une situation extrêmement difficile. Il a également fait montre de sa détermination à engager son pays dans la voie de réformes profondes qui n’ont jamais été faites, comme la dépolitisation de son administration. Il a aussi réaffirmé avec force qu’il envisageait de gouverner son pays dans la durée, sans se défausser de ses responsabilités, moins de six mois après les élections qui l’ont porté au pouvoir.
Dans ces conditions, il nous semble inenvisageable de le désavouer. Si notre Parlement votait majoritairement non à cet accord, et plus encore si demain le Parlement allemand votait non, ce serait vécu comme le refus de toute solidarité européenne. Nous savons quel est le rapport de force aujourd’hui en Europe. La volonté de Mme Merkel et de M. Schaüble, c’est la sortie de la Grèce de la zone euro.