Et ne nous trompons pas : ils sont à l’unisson d’une très large majorité des citoyens allemands.
Dans la séquence décisive qui s’est jouée ces dernières semaines, la France a fait entendre une voix forte, une voix dissonante de l’Allemagne, une voix singulière au sein de l’Eurogroupe. La France a dit clairement que la sortie de la Grèce de la zone euro n’était pas acceptable, alors même que la majorité de l’Eurogroupe préparait un scénario de sortie, le fameux Grexit. Cette position est partagée, de fait, par les principaux leaders de la droite française, comme le prouvent les incroyables zigzags de M. Sarkozy sur un sujet aussi grave.