Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 15 juillet 2015 à 15h00
Déclaration du gouvernement sur l'accord européen relatif à la grèce

Manuel Valls, Premier ministre :

Je me permets de vous le rappeler. Par conséquent, nous procédons aujourd’hui à un vote, à l’Assemblée et au Sénat parce que chacun a bien conscience de ce qui est en train de se jouer et du message, comme le disait François de Rugy il y a quelques instants, que la France, et dans deux jours l’Allemagne, doivent envoyer, pas seulement à leur opinion mais à l’Europe entière. À chaque étape, quand le Gouvernement le jugera utile et nécessaire, le Parlement sera informé, consulté et éventuellement appelé à voter. Mais il n’y a pas de mandat impératif. C’est la raison pour laquelle il ne pouvait pas y avoir de vote la semaine dernière.

Permettez-moi de vous rappeler, monsieur Jacob, que la position du Président de la République a toujours été claire sur le fait que la Grèce ne pouvait pas sortir de la zone euro. Je ne sais pas si c’était la position majoritaire au sein du Conseil européen au vu de la position de plusieurs pays, mais le résultat est là : grâce à l’action de la France, grâce à l’action du Président de la République, la Grèce reste dans la zone euro.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion