Deuxièmement, monsieur Jacob, le Président de la République a toujours été très clair sur le fait que l’Europe doit fonctionner sur la base du couple franco-allemand et, je vous l’ai déjà dit, de manière équilibrée sur le plan économique – d’où les réformes que nous devons mener – et sur bien d’autres sujets : je pense par exemple à la question des migrants, qui a fait l’objet d’un texte commun des deux ministres de l’intérieur, et également à l’Ukraine, avec les initiatives prises par le Président de la République et par la Chancelière Merkel, ainsi évidemment qu’à la préparation de la COP21 et aux dossiers qui lient nos deux économies dans le texte signé entre Emmanuel Macron et Sigmar Gabriel. C’est ensemble que nous avancerons. Et les initiatives annoncées hier par le Président de la République, qui concernent l’ensemble des pays de l’Union européenne, partiront aussi forcément d’un dialogue franco-allemand. J’aime l’Europe comme vous – car je ne mets évidemment pas en question vos convictions européennes –, mais je sais qu’elle doit se construire sur une position équilibrée, pas derrière l’Allemagne, pas en s’alignant derrière la Chancelière Merkel.