Je ne sais pas, monsieur Jacob, si votre position est celle de Nicolas Sarkozy, qui a considéré que le Grèce était de fait sortie de la zone euro, mais je constate aujourd’hui qu’elle n’en est pas sortie, comme d’ailleurs beaucoup d’entre vous le souhaitaient. Je ne sais pas quelle est votre position. Mais aujourd’hui, au nom même de l’éthique de responsabilité que j’évoquais tout à l’heure, je sais que le Gouvernement et une majorité ici claire et nette savent ce que l’on doit à l’action du Président de la République et de la France, avec deux convictions : la Grèce doit être l’objet de notre solidarité tout en assumant ses responsabilités, et l’Europe avance grâce au couple franco-allemand. Voilà ce qui nous différencie, monsieur Jacob : la cohérence, la constance, celle qui est la nôtre, notamment celle du Président de la République.