Je partage tout à fait ce que vient de dire Audrey Linkenheld. Ma question va donc être beaucoup plus courte. Il me semble qu'on pourrait se poser une question complémentaire. Concernant le système d'équivalence qui s'avère être également l'un des noeuds du problème qui se pose tant pour les destinataires d'un parcours non formel et informel que pour ceux d'un parcours plus classique, qu'en est-il au niveau européen ? Et non plus seulement en comparant les pays deux à deux comme on le fait notamment pour la France et l'Allemagne ? Ou encore avec la Finlande comme vous l'avez fait dans votre rapport ? N'y a-t-il pas lieu en fin de compte de valoriser la prise en compte de ce secteur informel et non formel pour permettre des passerelles, y compris avec les secteurs formels ? Par exemple, quelqu'un qui est sorti du système pourrait-il, s'il le souhaite et quel que soit son âge, reprendre des études ou une formation plus traditionnelles ? En France en effet, même si on a fait des progrès, on souffre encore d'une certaine verticalité. Je prends pour exemple des personnes qui se forment pour encadrer des jeunes, au moyen d'un BAFA notamment, et qui finissent par souhaiter retourner à l'université : comment valoriser et labelliser leur expérience ? Il me semble que le Québec, qui certes n'est pas un exemple européen mais qui est un exemple francophone, est très avancé dans ce domaine-là. Je vais lire les parties de ce rapport extrêmement riche, dont le sommaire souligne qu'il y a encore beaucoup de défis pendants, ne serait-ce qu'au niveau du financement de la validation.