J’estime comme vous, monsieur Letchimy, que nous devons tout faire pour lutter contre le chômage dans les outre-mer : c’est un impératif catégorique. Mais je crois aussi que l’une des manières d’y parvenir est d’aider les gens à sortir de l’informel. Nous menons, notamment avec l’Association pour le droit à l’initiative économique, l’ADIE, des actions pour aider à créer de l’emploi via les toutes petites entreprises. Nous devons y travailler ensemble, mais en faisant en sorte que ceux qui « se débrouillent » grâce au travail informel puissent être considérés comme ayant des droits.
Il est vrai, madame Orphé, que le RSO a beaucoup perdu de son attractivité. En l’absence du président de la commission des lois, nous allons faire une nouvelle entorse au principe en émettant un avis favorable à cette demande d’un rapport qui nous permettra de voir plus clair sur la manière de faire évoluer ce dispositif.