Intervention de Chantal Berthelot

Séance en hémicycle du 16 juillet 2015 à 15h00
Actualisation du droit des outre-mer — Article 5

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Berthelot :

Madame la ministre, je vous remercie pour vos réponses. Je veux néanmoins préciser deux choses : d’abord, je ne suis pas « obsédée » par la création d’une SAFER en Guyane, je le suis par la perte de terrains agricoles sur ce territoire et par la mauvaise gestion du foncier.

L’EPAG, créé il y a vingt ans, peut certes accorder des concessions agricoles ; malheureusement l’État ne paye pas, et c’est là que le bât blesse. Vous dites que si l’on créait une SAFER, il faudrait que l’État paye ; mais même aujourd’hui, il ne paye pas, et il demande à l’EPAG de faire le travail en son nom.

L’objet de mon intervention est donc, madame la ministre, de vous rappeler comme à chaque fois que le territoire de la Guyane a besoin d’un développement agricole serein, assis sur un foncier géré correctement. Que ce soit par l’intermédiaire d’une SAFER ou de l’EPAG, l’État a une responsabilité en la matière, parce qu’étant propriétaire du foncier, il doit se donner les moyens de le gérer afin de le mettre à la disposition des agriculteurs.

Je vous remercie donc de transmettre ma requête au ministre de l’agriculture et au Premier ministre : que l’on se dote de vrais outils pour gérer ce beau territoire qu’est la Guyane, dont l’État est propriétaire à 95 %.

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