Jamais un effort un effort national n'a été aussi important en ce sens : je rappelle que 360 millions d'euros seront consacrés au FPIC, 120 millions d'euros supplémentaires à la DSU, 20 millions d'euros pour le Fonds de solidarité des communes de la région Île-de-France – nous en reparlerons – et 25 millions d'euros de plus pour la DDU. Il faut tenir compte de cet effort qui, bien entendu, fait appel à la solidarité nationale. Quand certains bénéficient d'aides supplémentaires, celles-ci sont financées par les autres. Les 120 millions d'euros de la DSU sont pris sur l'enveloppe globale, ce qui correspond bien entendu à une péréquation verticale, mais aussi à une péréquation horizontale.
C'est cela, la solidarité : ceux qui ont le plus favorisent le développement de ceux qui ont le moins, surtout lorsque ces derniers ne sont pas responsables de leur situation. Il convient de reconnaître que, dans certains territoires, nombre de nos concitoyens souffrent, aussi l'effort national en question va-t-il dans le bon sens. Certes cette solidarité doit être la plus équitable possible, et si M. Gatignon a pu mener une action médiatisée, elle ne remet pas en cause la volonté du Gouvernement, bien au contraire, d'aider les territoires les plus défavorisés.