C’est d’ailleurs parce que vous n’arriviez pas à plafonner l’immigration familiale que vous avez décidé d’appliquer cette mesure aux étudiants : vous pensiez qu’il serait plus facile de mettre en place des quotas d’étudiants étrangers. J’ai déjà eu l’occasion de dire ce que je pensais de cette mesure : c’est une mauvaise mesure, sur laquelle nous avons eu raison de revenir, parce qu’un grand pays qui aspire à la croissance de son économie n’a aucune raison de se priver du concours de chercheurs, d’intellectuels, d’universitaires, qui peuvent venir créer des start-up chez nous et développer notre économie.
Vous avez développé un deuxième argument très classique, en déclarant que le problème majeur de la France, c’est que ses prestations sociales sont beaucoup trop généreuses par rapport à ce qui se pratique dans d’autres pays de l’Union européenne, et que c’est ce qui explique une immigration extrêmement abondante.