Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des lois, monsieur le rapporteur, chers collègues, dans son intervention brillante et précise, Guillaume Larrivé a non seulement dessiné à grands traits ce que pourrait être le programme de l’opposition, mais il a surtout marqué, une fois de plus, notre rejet de deux idéologies.
Nous rejetons d’abord l’idéologie de la fermeture totale. Sur ce point, les Républicains, et avant eux l’UMP, le RPR et les centristes ont toujours été très clairs. Il n’est pas question pour nous de tomber dans certains pièges. Ainsi, en tant que député d’une circonscription qui constitue un poste d’observation idéal pour voir comment certains pays se battent pour attirer les meilleurs, je pense que la France doit être présente dans cette compétition.
Nous condamnons de la même manière l’idéologie de l’ouverture totale et de la fausse générosité. Il est vrai, monsieur le ministre, que nos principes constitutionnels – bien qu’en l’occurrence, il s’agisse de l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme…