Cet amendement est très révélateur de l’affrontement entre deux visions diamétralement opposées.
La vision que vous défendez est celle qui a inspiré la funeste circulaire Guéant, qui déniait à la France la possibilité de s’inscrire dans les mobilités internationales et dans la compétition qui se joue sur le plan mondial pour attirer les talents et les garder. Car il ne s’agit pas simplement de les attirer ponctuellement : ils doivent aussi profiter à l’économie et au rayonnement de notre pays.
La circulaire de l’ex-ministre de l’intérieur nous a fait reculer d’un rang dans une compétition où tout va très vite et où il faut beaucoup de temps pour réparer les dégâts commis par un simple effet d’annonce.
C’est la raison pour laquelle même la ministre de l’économie et des finances de l’époque, Mme Lagarde, avait exprimé sa désapprobation à l’égard de cette circulaire, qui était vraiment, pour le coup, du marketing politique à usage interne et pour attirer l’électorat du Front national…