Le projet de loi a trouvé, selon la commission, un équilibre dans la recherche des talents. Il ne faut être ni trop ni trop peu sélectif. S’agissant de la carte bleue européenne, le projet de loi exige que l’étranger occupe un emploi hautement qualifié et qu’il justifie d’un diplôme sanctionnant au moins trois années d’études supérieures ou d’une expérience professionnelle de niveau comparable d’au moins cinq ans. Ces seuils paraissent adaptés, contrairement aux vôtres qui sont trop élevés et qui ne nous rendront pas suffisamment attractifs.
Quant à l’amendement no 192 , il substitue à l’expression « hautement qualifié » le terme de « cadre », alors qu’il y a des emplois hautement qualifiés et intéressants pour la France qui ne correspondent pas au statut de cadre.
Vous aurez compris que l’avis de la commission est défavorable sur ces quatre amendements.