Qu’il s’agisse des étudiants étrangers ou des talents, il me semble que nous avons toujours affaire aux mêmes arguments, contre lesquels je voudrais m’inscrire en faux. C’est en facilitant la mobilité qu’on contribuera à l’attractivité de notre pays, et le Gouvernement, malgré des propos parfois frileux, fait des efforts considérables en ce sens, et quand il n’en fait pas il le regrette.
Je n’en donnerai qu’un seul exemple. Au travers de l’Agence pour l’enseignement du français à l’étranger, nous bénéficions d’un réseau unique au monde de 450 établissements comptant 250 000 élèves, dont la majorité sont des étrangers. L’une des difficultés que nous rencontrons depuis longtemps, alors même que le nombre d’élèves augmente chaque année de 7 %, c’est que nous ne réussissons pas à faire venir autant d’élèves que nous le souhaiterions. Loin que nous cherchions à limiter l’accès à ses établissements pour les étudiants qui viendront faire des études en France, l’enjeu pour nous est de réussir à en faire venir autant que nous voudrions.