Lors de nos auditions des représentants de la SGP, dans le cadre du budget de la ville et en particulier du Grand Paris, ceux-ci nous ont dit qu'ils avaient besoin de ces 25 millions supplémentaires dès 2013. Je le redis pour une raison très simple : alors que les Franciliens payent la fameuse taxe « Grand Paris », 95 millions sont prélevés sur les recettes de la SGP pour financer l'ANRU. La SGP l'accepte, elle perd 95 millions chaque année depuis deux ans et continuera de les perdre. Elle demande ce déplafonnement de 25 millions pour poursuivre les études.
Dans l'hémicycle, le ministre Jérôme Cahuzac n'a pas dit qu'il y était opposé, mais qu'il devait examiner comment trouver d'autres sources de financement éventuelles pour la SGP. Cette société nous dit avoir besoin de ces 25 millions, cela nous paraît nécessaire, et l'effort n'est pas insupportable. Le jour de la remise du rapport Auzannet, ce serait un geste apprécié : après l'histoire du 1,5 milliard que l'État ne souhaite pas engager cette année mais plus tard, le rapport vient encore perturber les choses. Il faudrait envoyer un message positif pour que les élus aient le sentiment que le Gouvernement soutient le projet du Grand Paris.