Mon collègue François Pupponi a insisté sur la réalité de la structure budgétaire de la Société du Grand Paris et son effort, admis par tous, pour abonder l'ANRU. Pour avoir voté le budget de la SGP, je confirme que ce déplafonnement de 25 millions serait appréciable, même si la société peut éventuellement absorber le choc en cours d'exercice.
J'attache toutefois beaucoup d'importance au dernier argument de M. Pupponi sur la nécessité de conforter la perspective de la réalisation du Grand Paris Express, au moment où nous attendons, après la remise du rapport Auzannet, les décisions que Cécile Duflot a annoncées pour le début du mois de février. Il y aura du phasage, tout le monde commence à l'admettre : nous nous sommes heurtés à la réalité, après les promesses assez chimériques et virtuelles auxquelles avait donné lieu le projet tel qu'il avait été proposé initialement. Si ce n'est pas par le biais des 25 millions à cet instant, il faudra garantir dans le courant de l'année 2013 que des besoins, s'ils se confirmaient, ne pénaliseraient pas le lancement des enquêtes publiques et les études préparatoires, qui attestent la volonté de tous de réaliser le Grand Paris Express, même dans des délais plus longs, étant entendu que ce décalage temporaire ne remet pas en cause la structure globale du projet.
(Les amendements identiques nos 64 et 314 ne sont pas adoptés.)