Je souhaite intervenir en qualité de membre de la commission des affaires sociales – Denys Robiliard a dit combien ce débat était récurrent dans le cadre de l’examen des projets de loi de financement de la sécurité sociale. Vous n’avez pas détaillé votre amendement, monsieur Geoffroy, et je pense que vous avez bien fait, parce qu’il est pour le moins tendancieux.
En effet, il limite la prise en charge des soins aux cas de maladies graves et de douleurs aiguës. Voilà qui n’est pas clair : un lumbago provoque-t-il des douleurs aiguës ? Quel médecin sera capable d’arbitrer et de dire à un étranger que sa douleur n’est pas suffisamment aiguë pour qu’il soit soigné ?
Il prévoit ensuite que ces soins relèveront d’une médecine de deuxième zone, comme Marie-Anne Chapdelaine vient de le dire, puisque seuls les médicaments génériques seront pris en charge. On sent là une volonté d’ humiliation permanente.