Intervention de Patrick Bloche

Séance en hémicycle du 13 décembre 2012 à 21h30
Projet de loi de finances pour 2013 — Article 39, amendement 267

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

À l'époque, cela représentait 450 millions d'euros.

À chaque fois, on a sollicité le budget de l'État en compensation. La loi de 2009 garantissait en effet que ce dernier compense la disparition des recettes publicitaires en soirée, justement à hauteur de 450 millions d'euros, somme en partie financée par une taxe sur les télécommunications, laquelle fait d'ailleurs l'objet d'un contentieux au niveau européen.

L'augmentation de la redevance à hauteur de 131 euros, une fois prise en compte l'élévation du niveau de vie, est une nécessité au moment même où, compte tenu de la conjoncture économique, les ressources publicitaires de France Télévisions en journée baissent tendanciellement.

Bien évidemment, il faut, au-delà des 50 millions d'euros que nous apportons globalement à l'audiovisuel public et dont la plus grande part ira à France Télévisions, que celle-ci, de son côté, maîtrise ses coûts car ces 50 millions d'euros n'assureront pas son équilibre budgétaire en 2013.

Mme la ministre de la culture et de la communication s'est exprimée clairement sur ce point, et la commission des affaires culturelles, au nom de laquelle je m'exprime, le rappellera autant que nécessaire : il faut à France Télévisions une stratégie globale de maîtrise des coûts qui permette en même temps de maintenir la qualité des programmes, dont dépend l'audience et qui est indispensable à son équilibre budgétaire en 2013.

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