Dans mon département de l'Aveyron, l'agriculture et l'agroalimentaire représentent le premier secteur d'emploi.
Dans le cadre du rapport sur les signes d'identification de la qualité et de l'origine (SIQO), que j'ai remis en janvier dernier, j'ai évoqué les aides communautaires à la promotion. Les programmes conduits par la France sont majoritairement orientés vers le marché national. Ne serait-il pas possible d'envisager que certaines filières portent leurs efforts vers les pays émergents qui constituent d'excellents débouchés ? Est-ce le sens des mesures que vous avez annoncées ce matin afin de soutenir la promotion dans les filières ?
Ce même rapport traitait de la simplification de la communication sur les SIQO à l'exportation. Ne pourrait-on pas confier la promotion de nos filières à la Société pour l'expansion des ventes de produits agricoles et alimentaires (SOPEXA), dans le cadre de la délégation de service public qui lui a été octroyée ?
Vous avez annoncé ce matin des mesures sur la restauration hors foyer dont il était aussi question dans mon rapport. Comment inciter les responsables de la commande publique à prendre davantage en compte les productions françaises, par le biais des cahiers des charges ?
Enfin, ne pourrait-on pas compléter l'article 40 de la loi d'avenir pour l'agriculture, en prévoyant que l'information des jeunes en matière d'alimentation porte aussi sur les différents modes de production, ce qui contribuerait à en faire des consommateurs avertis ?