Madame la rapporteure, une France sans OGM, c'est un choix politique, mais il ne faut pas s'interdire la recherche fondamentale dans ce domaine. C'est ce qu'a rappelé le Président de la République.
Au mois d'août 2010, à Colmar, un centre de recherche de l'INRA a été saccagé, plusieurs centaines de milliers d'euros de dépenses de recherche étant ainsi anéantis. Les auteurs de ce saccage ont été relaxés par la cour d'appel – un pourvoi est actuellement pendant devant la Cour de cassation. Le 17 août dernier, ces « faucheurs » sont revenus sur le site pour exercer ce qu'ils appellent une « surveillance citoyenne » sur les chercheurs. Dans la torpeur de l'été, personne n'a réagi : ni le Gouvernement, ni les autorités administratives. C'est bien dommage, car ce n'est pas seulement l'existence du site de Colmar qui est menacée, c'est toute la recherche fondamentale en matière d'OGM