Madame la rapporteure, quel jugement portez-vous sur les produits biocides ? Le sujet est très technique. Compte tenu de sa complexité, il serait intéressant de pouvoir poser cette question en séance publique à Mme la ministre.
J'ai le sentiment que les biocides peuvent être des produits de substitution très intéressants dans le domaine de l'agriculture, ce qui expliquerait que l'industrie chimique traditionnelle s'oppose au développement de leur commercialisation. Dans les pays qui nous entourent, notamment en Allemagne, les agriculteurs s'appuient sur leur développement et considèrent même que leur utilisation à la place des traitements chimiques courants peut permettre d'obtenir un label « bio ». En France, il semble que l'utilisation des biocides accuse un retard considérable, notamment dans le domaine de la vigne. La culture d'agrumes pourrait également se développer plus facilement grâce à ces produits.
À l'issue des auditions que vous avez menées, vous devez avoir un avis précis sur ce sujet. Il y a un vrai débat à ouvrir sur la question de l'opportunité d'une utilisation plus large des biocides.