La valse des ministres de l’éducation nationale – trois en trois ans – dit votre désarroi et heurte les enseignants qui se sentent méprisés. Ils se sont éloignés de vous : à peine deux sur dix vous renouvelleraient aujourd’hui leur confiance. Vous avez perdu la recette. Vous avez perdu leur confiance, et celle des parents aussi.
Monsieur le Premier ministre, allez-vous entendre les enseignants qui refusent d’abdiquer le sens même de leur métier, transmettre des savoirs ? Allez-vous entendre les parents qui demandent une école performante dans laquelle les bons enseignants, restaurés dans leur autorité, sont reconnus et valorisés, et non sans cesse déstabilisés par des réformes bancales et hâtives ?