Mme Genevard n'a pas dit qu'il fallait supprimer les ESPE, mais sans doute, car elle n'a rien dit en fait de concret là-dessus, toutefois le bon sens le veut ainsi, qu'il fallait évidemment les améliorer. En vérité, un jeune professeur non expérimenté ne peut devenir bon professeur qu'en secondant une professeur avertie pendant ses heures de classe, plutôt que de suivre des cours théoriques ineptes et fastidieux en ESPE, cours qui ne seront pas suivis d'application une fois en classe.
Un exemple : la ministre doit savoir qu'il y a 108 heures de sport (EPS) par an à l'école primaire, soit 3 heures par semaines. Or en réunion de classe de début d'années j'ai demandé à l' institutrice comment seraient réparties ces heures de sports dans la semaine : elle parut interloquée, ayant manifestement oublié que le sport était une activité comptant pour 40 % de l'oral de sélection au concours de professeur des écoles, et qu'elle devait y consacrer 108 h de manière très précise et encadrée... Elle a fini par dire qu'il y aurait du sport le vendredi après-midi, pour 1 h, mais pas dans l'immédiat, car la priorité était la lecture et le calcul.
Donc, de la théorie à la pratique, il y a un monde, que Mme la ministre ne semble pas connaître, et les inspecteurs de l'Education nationale pas davantage (eux qui sont censés noter équitablement les candidats au concours de professeur des écoles, et qui en fait laissent le désordre s'installer dans nos écoles).
La réalité de l'école primaire est ainsi très éloignée de la conception idyllique que s'en fait mme la ministre.
Vous trouvez ce commentaire constructif : nonneutreoui
Le 17/09/2015 à 09:44, laïc a dit :
Mme Genevard n'a pas dit qu'il fallait supprimer les ESPE, mais sans doute, car elle n'a rien dit en fait de concret là-dessus, toutefois le bon sens le veut ainsi, qu'il fallait évidemment les améliorer. En vérité, un jeune professeur non expérimenté ne peut devenir bon professeur qu'en secondant une professeur avertie pendant ses heures de classe, plutôt que de suivre des cours théoriques ineptes et fastidieux en ESPE, cours qui ne seront pas suivis d'application une fois en classe.
Un exemple : la ministre doit savoir qu'il y a 108 heures de sport (EPS) par an à l'école primaire, soit 3 heures par semaines. Or en réunion de classe de début d'années j'ai demandé à l' institutrice comment seraient réparties ces heures de sports dans la semaine : elle parut interloquée, ayant manifestement oublié que le sport était une activité comptant pour 40 % de l'oral de sélection au concours de professeur des écoles, et qu'elle devait y consacrer 108 h de manière très précise et encadrée... Elle a fini par dire qu'il y aurait du sport le vendredi après-midi, pour 1 h, mais pas dans l'immédiat, car la priorité était la lecture et le calcul.
Donc, de la théorie à la pratique, il y a un monde, que Mme la ministre ne semble pas connaître, et les inspecteurs de l'Education nationale pas davantage (eux qui sont censés noter équitablement les candidats au concours de professeur des écoles, et qui en fait laissent le désordre s'installer dans nos écoles).
La réalité de l'école primaire est ainsi très éloignée de la conception idyllique que s'en fait mme la ministre.
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