Intervention de Bérengère Poletti

Séance en hémicycle du 16 septembre 2015 à 22h00
Adaptation de la société au vieillissement — Explications de vote

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérengère Poletti :

… en cours de route. J’imagine qu’elle a dû passer un été compliqué mais je trouve qu’elle s’en est plutôt bien sortie !

Je remercie également Mme la secrétaire d’État car elle a bien pris ses marques sur l’ensemble de ces problématiques. Vous avez pris soin d’écouter et de recevoir tout le monde, d’essayer de trouver un chemin commun qui n’était pas facile à cerner, ces sujets étant tout de même très complexes – je songe par exemple à la problématique relative à la tarification EHPAD ou aux services à domicile. Ce sont des sujets très conflictuels que je connais un peu et je vous remercie donc pour la façon dont vous les avez abordés.

S’agissant maintenant de notre vote, nous avons dit dès le début de la discussion que ce texte présente des avancées – l’aide aux aidants, notamment, constitue indéniablement sa partie la plus intéressante mais je pense aussi au déplafonnement de l’APA et à la possibilité pour les personnes les plus dépendantes d’avoir moins de reste à charge.

Il n’en reste pas moins dommage que nous n’ayons pas avancé s’agissant du financement global de la dépendance. Vous nous avez reproché de ne pas l’avoir fait lorsque nous étions au pouvoir, ce que j’ai regretté tout autant que vous et ce que je regrette encore : la majorité précédente, comme celle-ci, a fait d’autres choix et a dépensé autrement un argent qui, il est vrai, est rare alors que le thème de la dépendance est de plus en plus crucial.

Actuellement, on dépense plus de 22 milliards pour les personnes âgées. Le texte que nous votons aujourd’hui dépend de la CASA, taxe qui lorsqu’elle a été créée mobilisait 645 millions – je crois que nous en sommes aujourd’hui à plus de 700 millions. Il s’agit d’une taxe dynamique mais les objectifs sont loin d’être atteints puisque les dépenses s’élèveront très rapidement à 30 millions.

Certes, vous direz que c’est mieux que rien mais, encore une fois, il est dommage que nous n’ayons pas abordé globalement la question du financement de la dépendance.

Enfin, s’agissant du dispositif prévu à l’article 32 bis, nous aurions préféré une expérimentation.

Finalement, nous nous abstiendrons…

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