Je propose par cet amendement qu'un dialogue s'établisse entre les collectivités territoriales et les structures dont ils subventionnent la programmation. Il n'appartient pas à un élu de bâtir seul la programmation artistique ; en revanche, ni l'État ni les collectivités ne peuvent être réduits au rôle de financeur. D'ailleurs, l'article 3 subordonne l'attribution d'un label – et des moyens supplémentaires qui l'accompagnent – à l'adéquation d'un projet artistique et à un cahier des charges défini par l'État ; il y a donc intervention du financeur. Cela doit se faire évidemment dans le respect du rôle de chacun car les élus ne peuvent être trop intrusifs, mais l'on ne saurait concevoir une barrière étanche.