Votre amendement est contraire à l'esprit d'un texte qui énonce le principe de la liberté de création et son corollaire, la liberté de diffusion et de programmation artistique. Je ne peux donc souscrire davantage que le rapporteur à une proposition qui établirait un lien direct entre la subvention et un dialogue dont on ne sait quelle forme il prendrait. Quand l'État désigne le directeur d'une scène nationale, il le choisit sur la base d'une programmation artistique. C'est à ce moment que se noue le dialogue : il tend à garantir que la personnalité en passe d'être nommée a la même conception que la collectivité concernée des missions de service public assignées à l'établissement considéré. Avis, vous l'aurez compris, défavorable à une rédaction diamétralement opposée à l'objectif que nous poursuivons.