Et je le dis d’autant plus volontiers que j’ai été présent de la première à la dernière minute. Le problème, c’est que les conditions dans lesquelles nous avons travaillé ne sont pas acceptables : notre impression, c’est que ce texte a été casé dans une fenêtre, juste avant la fin de la session extraordinaire. Le rapporteur a été contraint d’organiser les auditions, comme on le disait de la présence de la culture à la télévision, la nuit, l’été. En l’occurrence, ce n’était pas la nuit, mais c’était bien l’été. Ce ne sont pas, madame la ministre, des conditions sereines pour légiférer, pour examiner un texte présenté comme essentiel et comme un marqueur du quinquennat.
C’est la raison pour laquelle je vous invite à voter le rejet préalable de ce texte.