Au niveau européen, il y a eu des débats, bien sûr, et la France a été à l’initiative d’un sommet extraordinaire sur les questions agricoles afin de prendre en compte la situation de crise. Je rappelle qu’au début du mois de juillet, le commissaire européen à l’agriculture et au développement rural considérait qu’il n’y avait pas de crise ! Or, lors du conseil européen qui s’est tenu au début du mois de septembre, le commissaire a constaté et acté l’existence d’une crise. Il a débloqué 500 millions d’euros. Je rappelle que ce financement est lié aux superprélèvements que j’évoquais tout à l’heure et auxquels seront soumis les pays ayant dépassé leurs quotas laitiers au moment où la fin des quotas avait été signée. Ainsi, la France n’a contribué en rien à cet apport budgétaire européen,…