La compétitivité future de la France dépendra de notre capacité à mobiliser toutes les ressources qui sont les nôtres, en particulier la surface, qui peut être mobilisée pour garantir une alimentation à bas coût. L’autonomie fourragère nous permettra demain d’être compétitifs, alors que d’autres pays sont directement dépendants du marché mondial de l’alimentation. Voilà un enjeu stratégique !
Outre ces 116 GIEE dont plusieurs intègrent cet objectif d’autonomie fourragère, il faut noter le développement des groupements agricoles d’exploitation en commun, les GAEC. Que n’ai-je pas entendu lorsque nous avons mis en place la majoration des aides sur les cinquante-deux premiers hectares et accru la transparence de ces structures afin d’assurer à chacun des associés d’un GAEC sa part de la surprime liée aux cinquante-deux premiers hectares ? Je le dis très clairement devant la représentation nationale, et j’aurai l’occasion de le préciser à nouveau : en août, 4 700 GAEC avaient été agréés depuis le 1er janvier, alors qu’au cours des périodes précédentes, ce chiffre oscillait entre 400 et 500.